Bouteilles & étiquettes
Il vous arrive d’être déçu par certaines bouteilles de vin ? Il est en effet dur de juger des vins sans jamais les avoir goûtés. Pourtant il suffit de bien savoir décrypter leurs étiquettes pour obtenir de précieuses informations.
En plus, comprendre une étiquette de vin est un exercice plutôt simple qui vous permettra d’éviter bon nombre de mauvaises surprises à l’achat. Nous allons vous prouvez qu’elles ne sont pas aussi mystérieuses qu’elles en ont l’air. Lisez leurs meilleurs conseils pour déchiffrer les étiquettes des vins et finies les mauvaises surprises !
- Le cépage ou l’appellation
Les règles d’étiquetage du vin varient d’un pays à l’autre. Ceci explique que, dans certains cas, c’est le cépage qui est indiqué sur l’étiquette et, dans d’autres cas, on y trouve mention de la région d’origine du vin, son “appellation”. Alors, quelle différence entre les deux ? Le cépage est le nom du ou des raisins utilisés dans la production du vin, comme le merlot par exemple, tandis que l’appellation indique la région où les raisins sont cultivés. L’appellation est le système prédominant en Europe et en France. Le système d’Appellation d’Origine Contrôlée, AOC en France, est par ailleurs pratiqué dans de nombreux pays producteurs de vin pour aider à certifier les régions géographiques et réguler la production des vins afin d’en assurer la qualité. A noter que pour les vins vendu en Europe et donc exporté vous trouverez souvent AOP sur les étiquettes. - L’étiquetage en fonction des régions
La région donne des indications sur la zone d’où sont issus les raisins utilisés dans la production du vin. Connaître et comprendre la différence entre les régions viticoles et les cultures de raisins vous aidera à mieux comprendre les variations de saveurs, de notes et de caractéristiques des vins d’une
région à l’autre. Des exemples de régions viticoles ? Le Rioja, le Bordelais, la Bourgogne et la vallée de la Loire. Au sein de ces régions, vous pouvez trouver des zones plus réduites comme le Rioja Alta, le Médoc, le Chablis et le Sancerre. D’une manière générale, les vins sont de meilleure qualité lorsque l’appellation d’origine contrôlée est plus restrictive. - Le nom du producteur ou du vin
Le producteur est le vigneron, et son nom est en général clairement affiché sur l’étiquette de la bouteille. Le producteur peut être un petit domaine viticole indépendant qui produit et met en bouteille ses propres vins, mais certains noms sont aussi devenus des marques à part entière, reconnues unanimement pour la qualité de leurs vins. Une fois que vous avez identifié le nom ou le producteur indiqué sur l’étiquette, vous pouvez commencer à en apprendre davantage sur la production de son vin et son histoire. - Bien comprendre le millésime
Comprendre le millésime d’un vin est un excellent moyen d’en déduire son niveau de qualité et sa fraîcheur. Le millésime est l’année qui figure sur l’étiquette et correspond à l’année de vendange. Comme pour toutes les autres cultures, la qualité de la récolte dépend des conditions météorologiques sur tout le cycle de la vigne. Lorsque les conditions ont été réunies pour cultiver un raisin sain, la qualité du vin s’en ressent généralement. Avec des conditions météo aléatoires ou médiocres, le vin produit peut tout de même être bon, mais cela dépendra alors du savoir-faire du vigneron. - Le degré d’alcool
Le degré d’alcool en dit également long sur la saveur, les caractéristiques, la qualité et l’origine du vin. Les raisins cultivés dans des régions aux climats chauds ont tendance à développer des niveaux de sucre plus élevés. Ces sucres se transforment en alcool à l’issue du processus de fermentation. Par
conséquent, les vins des climats chauds contiennent souvent un pourcentage d’alcool plus élevé et sont plus riches en arômes de fruits mûrs. Le degré d’alcool varie également d’un pays à l’autre ; de nombreux viticulteurs européens de qualité ne laissent pas leurs vins dépasser 13,5 %, tandis que certains vins produits aux États-Unis, en Italie par exemple, peuvent atteindre 16 %.